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La fin de l'affaire Furcy

      Dans la matinée, après 2 ans de procès et une enquête approfondie, le juge ainsi que le jury ont fini par trancher en faveur de l’accusation, Furcy a été inculpé pour mauvais comportement envers son maître et bienfaiteur Joseph Raymond Desbassyns .

      Il tenta d’obtenir sa liberté en engageant des poursuites contre son maître mais cette tentative se solda par une défaite cuisante et l’engagement d’une procédure par Desbassyns.

      Après avoir perdu ses deux plus grands soutiens qui étaient le procureur général Louis Gilbert Boucher et le jeune Jacques Sully Brunet, la défaite de Furcy ne faisait plus l’ombre d’un doute.

      Mais dans un dernier soupir, son avocat se lève devant l’assemblée et clame haut et fort son innocence ainsi que son droit à réclamer sa liberté.

Voici un extrait de son discours :

Dès la semaine prochaine, Furcy sera renvoyé sur son île de la Réunion où il sera incarcéré pendant une trentaine d’années avant de reprendre son travail avec Maître Desbassyns. A l’annonce de cette nouvelle, Furcy pleure à chaude larme avant d’être réconforté par Constance, sa sœur.

Il ne reste qu’un espoir pour Furcy, la preuve que Desbassyns a bel et bien usé de sa position pour  verser des pots de vin et menacer les membres du jury et peut-être même le juge. Affaire à suivre …

"On le voit, aucune restriction de temps ni de lieu! L'esclave n'est pas libre momentanément tant qu'il reste en France; il devient libre de plein droit en pour toujours. On veut qu'il perde sa liberté en le renvoyant dans la colonie? Mais est-ce que la loi personnelle ne suit pas la personne partout où elle va? Si Madeleine eût en France obtenu un arrêt qui la déclarât libre, est ce que, libre à Paris, elle eût été esclave à Bourbon? Est-ce que l'autorité de l'arrêt eu été brisée par la loi coloniale?"

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